jeudi 30 septembre 2010

Le marché aux poissons de Tsukiji

Le marché aux poissons est une institution à Tokyo et une épreuve pour les touristes, le marché se tenant de 4h à 8h du matin. Pour assister à la criée au thon, il faut arriver parmi les 50 premiers donc viser au plus tard 4h30 ! Cette fois, nous n’avons fait que le marché mais c’est déjà très impressionnant : les travailleurs s’activent dans tous les sens, on découvre toutes sortes de poissons, on assiste à la découpe du thon géant… ce qui réveille vite nos yeux endormis !
Il y a également de multiples échoppes à l’entrée notamment des restaurants de sushis qui sont réputés pour leur fraicheur mais nous n’étions pas tous favorables à l’idée de manger un plateau de poisson cru à 6h du matin…




Et pour faire rager tous ceux qui n'ont pas pu assister à la criée, quelques photos de mon précédent passage à Tokyo:






Une petite soif?

Au Japon, il est interdit d'avoir soif. Enfin c'est comme ça que je l'interprète vu la multitude de distributeurs de boissons qui décorent les rues japonaises. Il y aurait 1 distributeur pour 23 habitants soit près de 6 millions de distributeurs pour l’archipel.
Et le choix est vaste et inhabituel : de la boisson pétillante au melon au café au lait en passant par la gelée de coca, il y a de quoi faire !



Cela m’amène au grand défi de notre séjour : tester un maximum de boissons possibles ! Tommy que vous reconnaitrez dans beaucoup de photos ci-dessous est un grand contributeur toujours prêt à de tester de nouveaux breuvages aussi chimiques soient-ils...


























Baruto in tha place, des sumos à Tokyo


Tout d’abord quelques explications sur ce sport ancestral qu’est le sumo. Le vrai nom de ceux que nous appelons sumotori en France est en fait rikishi (sumotori ce n’est que pour les débutants). Pendant le combat, ces lutteurs portent uniquement un mawashi, une bande de tissu serrée autour de la taille et ils doivent également avoir une coiffure réglementaire : les cheveux lissés avec de l’huile et maintenu par un chignon. Ils ne sont d’ailleurs autorisés à couper leurs cheveux qu’à la fin de leur carrière lors d’une cérémonie.
Contrairement au judo par exemple, il n’y a pas de catégories de poids et il peut arriver que l’un des combattants ait plus du double du poids de l’autre !
 

Le poids idéal pour un sumo en termes de stabilité et de souplesse étant… 150kg ! C’est beaucoup mais je crois que j’aurais dis plus. Ce qui m’a beaucoup étonné d’ailleurs, c’est qu’il y a même des sumos qui ne sont pas gros, genre 70/80kg et franchement quand j’ai vu ces petits maigrichons au début, j’ai eu très peur qu’ils soient tous comme ça, j’aurais vraiment été déçue !
Levés à 7h pour aller chercher les précieuses places, nous étions parmi les premiers à nous rendre dans salle du tournoi qui même vide était majestueuse ! Les gradins sont à la hauteur d’un stade, en revanche le cercle sacré où se déroule les combats est ridicule comparé à un terrain de football. Et les « supporters » sont comme on pouvait s’y attendre très calmes. Certains en profitent même pour manger  ou faire des mots croisés/sudoku avant que les matchs importants ne commencent.


Alors un combat comment ça se passe ?
C’est avant tout beaucoup de préparation : pour commencer, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds après les avoir levés très haut ! Ensuite, tels les boxers, ils vont se recueillir dans un coin, ils boivent de l’eau puis la recrache (ça je n’ai pas compris pourquoi), enfin ils jettent du sel sur le « ring » (encore une histoire de purification) et là c’est parti, l’affrontement peut commencer !
Le premier qui met l’adversaire hors du cercle ou à terre a gagné ! C’est parfois assez violent et il n’est pas rare qu’un rikishi se retrouve sur les spectateurs du premier rang...





Un détail amusant : les « coupures publicitaires » toujours dans un style très japonais


Et enfin pour ceux qui ont lu l'article jusqu'au bout et qui se demande encore mais qui est Baruto? Voici la réponse en image:


Baruto est un sumo de 26 ans d'origine estonienne qui a réussi à atteindre la "top division" grâce à ces nombreuses victoires et il est très populaire car en cas de victoire comme en cas de défaite il affiche toujours un grand sourire!

mardi 28 septembre 2010

Tokyo, quartier chaud

Enfin quelques photos pour vous faire découvrir le quartier un peu chaud (mais pas trop quand même, je m’y sentais autant en sécurité qu’à châtelet en pleine après-midi) de Tokyo : le GOLDEN GAI à SHINJUKU
 Voici la description du Lonely :
«  Le Golden Gai, l’une des destinations nocturnes les plus intéressantes de la vile. Même si vous n’avez pas envie d’un verre, promenez-vous dans ce labyrinthe de petits bistrots pour découvrir une ambiance bohème, comme figée hors du temps. Nombre de ces bars minuscules (je confirme, rarement plus de 10 places) n’accueillent pas volontiers les gaijin (ça c’est nous !), et certains font payer un droit d’entrée élevé. »