jeudi 2 décembre 2010

Kobe, son boeuf, sa tour

23 novembre 2010 - Dernière étape du périple: Kobe!

Kobe fait partie de la conurbation d'Osaka et est accessible depuis celle-ci en moins de 30mn.  Il n'y a pas énormément de choses à visiter à Kobe (elle a été détruite par un tremblement de terre en 1995) mais on s'y sent tout de suite bien! Il faut s'imaginer une ville hyper moderne (puisqu'entièrement reconstruite il y a 15ans) et située entre la mer et la montagne, c'est certainement agréable d'y vivre.

Nous avons commencé la journée par une petite montée en téléphérique pour avoir un aperçu global de la ville. Soit dit en passant, si l'on exclut le ski, je n'ai jamais autant pris de téléphériques qu'au Japon. Je crois que les japonais en sont fans, pour eux l'équation est simple: montagne = panorama = téléphérique.





Tout à un prix au Japon et celui du téléphérique est assez élevé, nous avons donc choisi de faire la descente à pied. Ce fût l'occasion d'admirer encore une fois les couleurs de l'automne ainsi qu'une jôôlie petite cascade.




 Nous n'avons pas trop traîné car l'appel de la viande se faisait fortement ressentir du côté des garçons. Eh oui, une des principales raisons de notre venue à Kobe est son fameux bœuf, une viande réputée pour son extrême tendresse.


Comme vous pouvez le constater la viande est intensément marbrée car le gras est distribué dans les muscles plutôt qu'autour et cela rend la viande fondante comme du beurre. Le morceau de boeuf (pour 3 personnes) n'est pas spécialement impressionnant mais c'est la préparation qui fait tout!


Nous avions notre propre chef qui préparait la viande, les légumes et le tofu au fur et à mesure. 
Il y avait différents assaisonnements: du sel, du poivre, une sauce vinaigrée, de la moutarde à mélanger avec de la sauce soja et des petites rondelles d'ail grillées. Personnellement je suis une grande fan du mélange soja-moutarde (que je n'aurais jamais tenté par moi même) et des rondelles d'ail croustillantes (il faut que j'apprenne à faire la même chose).



 Ce fut une fois de plus une très bonne expérience et un témoignage du raffinement japonais: la façon dont le chef a préparé le repas m'a totalement fasciné et c'est bien la première fois que j'associe le fait de manger un steak à des mots tels que "sophistication", "précision" ou "savoir-faire".


Nous avons ensuite traversé le centre ville, ses galeries commerciales et son quartier chinois pour rejoindre le port.

Ce restaurant ne doit pas être mauvais...


Est-ce que les plats ci-dessous vous inspirent? Difficile à dire n'est-ce pas... et malheureusement les chinois ne sont pas des adeptes des plats en plastique en vitrine!


L'arrivée au port est assez impressionnante. Tout d'abord, il y a des autoroutes sur 2 étages (ça ne vaut pas l'autoroute qui traverse un building à Osaka mais c'est déjà pas mal), il y a aussi des sculptures/œuvres d'art toutes plus intrigantes les unes que les autres et enfin il y a la Kobe Tower qui perce le ciel de son rouge flamboyant (joliment dit n'est ce pas...).

Un poisson géant, pourquoi pas...






Petite leçon de mimétisme


Ci-dessous les vestiges d'un pont détruit par le tremblement de terre de 1995 qui a tué environ 6000 personnes.

Pour finir et vous montrer que l'attention au détail et le souci du beau sont omniprésents au Japon, un aperçu des plaques d'égout à Kobe:


On trouve ces plaques personnalisées dans toutes les grandes villes japonaises... 
Au Japon, esthétisme > économies d'échelles!

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