Je ne voudrais pas me la jouer Guide du Routard ® mais pour les éventuels futurs visiteurs de Tokyo, il y a vraiment deux restos à ne pas louper dans le quartier du Shinjuku. J’en profite pour remercier ma maman sans laquelle je n’aurais pas connu ces deux temples de la cuisine japonaise !
Le premier s’appelle SHION, c’est sans aucun doute un des meilleurs KAITEN-ZUSHI (comprendre bar à sushi) du coin ! Il est très abordable, les assiettes sont à 105Y (6makis thons, sushi saumon, sushi crabe…) ou 210Y (St-Jacques, thon gras…). Tout est fait devant vos yeux ce qui atteste de la fraicheur des sushis !
Seul petit soucis : une fois de plus tout est en Japonais mais j’ai trouvé une technique. Cela demande un peu d’attention certes mais ça fonctionne : je repère des makis/sushis qui me plaisent, j’attends qu’un japonais en commande (ah oui j’ai oublié de dire que cela exigeait également de la patience…) et là je saute sur le serveur pour lui dire que je veux la même chose (avec des gestes, on s’en sort très bien) !
C’est grâce à cette technique désormais bien rodée que j’ai réussi à avoir les sushis au crabe/surimi ci-dessous.
Pour faciliter les prochaines commandes, j’ai tout de même préféré demander à notre professeur de japonais comment se disait thon et saumon (je commence par la base du sushi, « crevette » ce sera pour plus tard) :
- thon = maguro
- saumon = sake
Qui a envie de sushis maintenant ?
Shion, Shinjuku, Tokyo
Une vidéo vous expliquant comment s’y rendre depuis la gare de Shinjuku : http://wn.com/tokyo_walking_5_getting_to_shion
Deuxième découverte gustative et culturelle : TSUNAHACHI, un restaurant de TEMPURA toujours à Shinjuku.
Les tempuras sont des portions de poisson, de crevettes et de légumes cuits en beignet dans une pâte légère, non grasse. Il faut s’assoir autour du comptoir pour regarder les chefs (uniquement masculins) s’activer au-dessus de grandes bassines d’huile de friture.
Nous nous sommes enhardis à choisir un menu comprenant un bol de riz, une soupe miso, un assortiment de tempuras, un bol de ten-tsuyu (sauce brune légère) et une assiette de daikon rapé à mélanger avec la sauce. Pour être honnête, nous n’avons pas toujours su exactement ce que nous mangions mais c’était très bon alors on n’a pas fait d’histoires…
Comme l’atteste, l’écriteau ci-dessous, c’est tout un art de manger des tempuras et en tant que jeunes apprentis que nous étions, on a estimé qu’on avait le droit à l’erreur !
Je pense d’ailleurs qu’on en a commis pas mal mais nous étions observé de près par notre cuistot qui n’hésitait pas nous reprendre lorsque par exemple on trempait le tempura à la fois dans la sauce et dans le sel (eh oui c’est l’un ou l’autre, ne me demandez pas pourquoi).
Moultes questions ont surgis pendant ce repas :
- Et le truc rose là on en fait quoi ? Ah ça se tartine dessus, ok très bien…
- Et en ce qui concerne les algues un peu bizarres ? Ah ce n’est pas pour les tempuras, c’est pour le riz, j’ai bien fait de demander, j’aurais encore commis un impair…
Bref, nous avons vécu un grand moment dans ce restaurant que je recommande fortement (malgré son prix, certes un peu élevé : minumum 2100Y/menu).
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